HANDICAP ET ÉTUDES SUPÉRIEURES
Au cours des vingt dernières années, l’État camerounais a adopté un arsenal de textes juridiques en vue d’intégrer l’approche handicap dans l’élaboration des politiques et programmes liés à l’éducation ; et par ailleurs, pour faciliter et garantir aux personnes handicapées l’accès à tous les niveaux d’éducation.
Aussi, en ce qui concerne le supérieur et bien que beaucoup y reste à faire, notamment en matière d’accessibilité aux édifices, de disponibilité d’enseignants spécialisés, d’élaboration de matériels didactiques et pédagogiques appropriés (livres en braille ou langue des signes…), de traitement des demandes d’exemption et autres dérogations, d’extension des exemptions des frais universitaires aux IPES, il convient de relever les acquis majeurs ci-après ayant contribué à accroître au fil des ans le nombre d’étudiants handicapés dans les universités d’État camerounaises :
Admission | Le HANDICAP d’un étudiant ne saurait constituer un motif de son rejet pour son admission dans un établissement du supérieur ou un centre de formation classique ; |
Accessibilité aux infrastructures | OBLIGATION des établissements publics à se conformer afin d’accueillir les étudiants handicapés : intégration de l’approche handicap dans la construction des bâtiments, des édifices publics, etc. |
Aides financières | APPLICATION effective de l’exemption totale ou partielle des droits universitaires dans les universités d’État ; PRISE EN COMPTE de l’approche handicap dans l’octroi des bourses d’excellence académique ; OCTROI de subventions pour l’achat des équipements didactiques appropriés aux besoins éducatifs spéciaux. |
Logement | PRIORISATION des handicapés dans l’attribution des logements étudiants ; |
Emploi à la Fonction publique | DISPENSE D’ÂGE lors des concours administratifs pour le recrutement aux emplois publics. À qualification égale, la priorité doit être accordée à la personne handicapée. |